Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent plus ignorer leur impact sur la société et l’environnement. Deux notions clés émergent pour structurer cette responsabilité : la RSE et les critères ESG. Que signifient-elles ? Pourquoi sont-elles devenues incontournables ? On vous explique tout.
1. RSE : la Responsabilité Sociétale des Entreprises
La RSE désigne l’engagement volontaire d’une entreprise à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques dans ses activités, au-delà des obligations légales.
Son objectif est de contribuer au développement durable en trouvant un équilibre entre performance économique, impact social positif et respect de l’environnement.
Cela passe par des actions concrètes comme limiter la pollution, favoriser la diversité en interne, améliorer les conditions de travail, collaborer avec des fournisseurs responsables, etc.
La norme ISO 26000 identifie 7 piliers de la RSE, dont la gouvernance, les droits de l’homme, l’environnement ou encore le développement local.


2. Gare au greenwashing !
Face à la montée des attentes sociétales, certaines entreprises se contentent de soigner leur communication, sans réelle transformation. C’est ce qu’on appelle le greenwashing : une stratégie marketing trompeuse qui donne une illusion d’engagement.
Par exemple, mettre en avant de la vaisselle réutilisable simplement parce qu’une loi l’impose n’est pas une preuve d’engagement RSE.
3. ESG : Pour mesurer la sincérité des démarches
C’est ici qu’interviennent les critères ESG :
- Environnement (E) : gestion des déchets, réduction des émissions, biodiversité…
- Social (S) : conditions de travail, égalité, formation, chaîne de sous-traitance…
- Gouvernance (G) : transparence, lutte contre la corruption, diversité des conseils…
Ces critères sont utilisés dans la finance responsable pour évaluer la durabilité des entreprises et guider les investissements. Ils permettent aussi de produire un rapport extra-financier de plus en plus exigé au niveau européen.
Par exemple, mettre en avant de la vaisselle réutilisable simplement parce qu’une loi l’impose n’est pas une preuve d’engagement RSE.
4. Et l’impact dans tout ça ?
La stratégie RSE vise à limiter les effets négatifs. Mais de plus en plus d’entreprises adoptent une stratégie d’impact, avec une ambition plus forte : créer un effet positif tangible pour la société et la planète.
5. Ce qu’il faut retenir :
- La RSE structure les engagements volontaires des entreprises.
- Les critères ESG servent à les mesurer objectivement.
- Et la notion d’impact pousse les entreprises à aller encore plus loin.
Vers une économie plus durable, chaque action compte.